
Une initiative pionnière pour la santé publique
Le 5 août 2025, la Première Dame Zita Oligui Nguema a lancé la construction du tout premier Centre d’accompagnement à l’addictologie du Gabon. La cérémonie, organisée dans la commune de Ntoum, marque un tournant historique dans la lutte contre les addictions, alors que la consommation de drogues ne cesse d’augmenter, en particulier chez les jeunes.
Une première depuis l’indépendance
Situé dans la Zone économique spéciale de Nkok, le futur centre s’insère dans le Complexe d’accueil et de réinsertion de la Fondation Ma Bannière. Il s’agit d’une réponse directe au vide laissé par l’absence de structures publiques spécialisées. Depuis 1960, aucune infrastructure de ce type n’avait vu le jour au Gabon.
Une réponse humaine à une urgence sociale
Lors de la pose de la première pierre, Zita Oligui Nguema a brisé le silence autour de cette problématique. « L’addiction n’est plus un tabou », a-t-elle affirmé, soulignant l’objectif du centre : « soigner les blessures du corps, mais aussi celles de l’âme ». Le projet repose sur une approche globale, intégrant soins médicaux, accompagnement psychosocial et formation professionnelle pour une réinsertion durable.
Le soutien affirmé du ministère de la Santé
Le professeur Adrien Mougougou, ministre de la Santé, a salué un projet qui « attaque de front le fléau croissant des addictions dans notre pays ». Il a mis en avant l’importance de combiner sevrage, soutien psychologique et apprentissage professionnel pour aider les patients à reconstruire leur vie.
Un complexe multifonctionnel en perspective
À l’issue de la cérémonie, les invités ont pu découvrir les plans du futur centre, qui comprendra un centre médical, un espace de formation, une salle polyvalente, des ateliers pratiques et des entrepôts. Ce dispositif ambitionne de devenir un modèle de référence en matière de traitement des addictions en Afrique centrale.
Une mobilisation collective saluée
En clôture de l’événement, la Première Dame a tenu à remercier tous les acteurs impliqués dans cette initiative. Elle a souligné « le soutien indéfectible des partenaires institutionnels et privés » et salué « toutes les bonnes volontés » ayant contribué à faire de cette urgence sanitaire une priorité nationale.