
En 2024, le Gabon s’est classé troisième parmi les pays de la zone CEMAC‑UEMOA en termes d’investissements directs étrangers (IDE), selon la CNUCED. Avec un flux de 1,15 milliard USD de capitaux étrangers reçus, le pays a devancé ses voisins — Cameroun, Congo, Tchad, Guinée équatoriale et Centrafrique — malgré une baisse générale des IDE en Afrique centrale (-17 %) et sur le continent (-3 %) .
1- Les secteurs clés à l’origine de l’attractivité
Les ressources naturelles du Gabon — pétrole, bois, gaz et minéraux comme le manganèse — sont au cœur de cet attrait. Les performances de ces secteurs, tirées notamment par l’industrie extractive, ont permis au Gabon de maintenir un niveau d’investissement élevé, le plaçant au 15ᵉ rang continental .
2- Le rôle du Plan national de développement
Le Plan national de développement de la transition 2024‑2026, initié par les autorités, vise à consolider cette trajectoire. Le pays prévoit de mobiliser des financements publics, notamment empruntés au sein de la CEMAC pour soutenir des projets structurants d’infrastructures. Les forums économiques internationaux, tels que l’ambassade Gabon‑France, ont déjà permis la levée de plus d’1 milliard d’euros .
3- Opportunités et défis pour un avenir durable
Si la stabilité politique et la diversification de l’économie renforcent la confiance des investisseurs, des défis subsistent : gouvernance, transparence et amélioration du climat des affaires restent essentiels. Les autorités comptent notamment sur les partenariats public‑privé et des réformes pour pérenniser l’attractivité .