
Dès septembre 2025, les grandes surfaces au Gabon devront renoncer aux sacs plastiques à usage unique. Une contrainte environnementale qui ouvre pourtant des perspectives économiques inédites pour les entrepreneurs gabonais.
Une mesure écologique porteuse d’espoir économique
Face à l’urgence climatique et à l’impact destructeur des sacs plastiques sur l’environnement, le ministère gabonais de l’Environnement a annoncé, le 24 juin 2025, la fin de leur usage dans les grandes surfaces à partir de septembre. Si la mesure est motivée par des considérations écologiques, elle constitue aussi une opportunité de relance pour la production locale et l’innovation entrepreneuriale.
Une interdiction, plusieurs opportunités
Chaque jour, Libreville génère environ 36 tonnes de déchets plastiques, selon le ministre Mays Mouissi. L’arrêt de leur usage dans les commerces structurés pousse donc à trouver rapidement des solutions de substitution. Et c’est là que les entrepreneurs gabonais ont une carte majeure à jouer : produire localement des alternatives écologiques comme les sacs en tissu, en papier recyclé, en raphia, en feuilles de bananier ou en fibres naturelles.
Des coopératives féminines, des PME locales ou des jeunes startups peuvent ainsi se positionner sur ce marché en plein essor, soutenu par la volonté politique et la demande croissante des entreprises de distribution de se conformer à la réglementation.
Saisir l’occasion pour bâtir une économie verte
L’interdiction des sacs plastiques n’est pas qu’un défi environnemental. Elle peut devenir un levier de transformation économique. Pour peu que les acteurs locaux soient accompagnés techniquement et financièrement, le Gabon peut non seulement réduire sa dépendance aux importations, mais aussi créer de l’emploi durable tout en protégeant la planète.
En somme, cette transition vers des emballages responsables pourrait bien inaugurer une nouvelle ère pour l’entrepreneuriat gabonais.