Une audience axée sur la lutte contre la corruption
Le Président de la République, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu en audience, ce lundi 21 juillet 2025, des représentants de la société civile engagés dans la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance. Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de concertation élargie autour des enjeux liés à la gestion rigoureuse des finances publiques.
Des préoccupations partagées sur la gestion des deniers publics
Au cœur des échanges : la lutte contre l’enrichissement illicite, les détournements de fonds publics et les mécanismes à renforcer pour une gouvernance plus intègre. Les représentants de la société civile ont salué les efforts engagés par les autorités de transition tout en exprimant leur volonté de contribuer activement à l’assainissement du climat financier.
Des actions concrètes annoncées par la société civile
Dans un contexte marqué par les révélations mettant en cause l’ancien régime, les acteurs de la société civile ont présenté au Chef de l’État une série d’initiatives, dont le dépôt imminent d’une plainte devant les juridictions gabonaises. Une démarche qui vise à soutenir les procédures en cours dans le cadre de la lutte contre la corruption, tant au niveau national qu’international.
Un engagement conforme aux conventions internationales
Les représentants ont rappelé que leurs actions s’inscrivent dans le respect des engagements internationaux du Gabon, notamment en tant qu’État partie à la Convention des Nations Unies contre la corruption, également appelée Convention de Mérida. Ils ont également plaidé pour un renforcement du rôle de l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF), outil clé dans le dispositif national de lutte contre les flux financiers illicites.
Un soutien affirmé aux réformes présidentielles
Cette rencontre témoigne d’un alignement croissant entre la société civile et les orientations du Chef de l’État, qui a fait de la transparence, de la redevabilité et de la moralisation de la vie publique des piliers majeurs de son action. Les échanges ont ainsi ouvert la voie à une collaboration renforcée pour consolider l’État de droit et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions.