L’entreprise aux 300 employés et 3 884 points d’accès au Nigeria et au Ghana avance ses pions pour se lancer sur deux marchés, pourtant déjà bien desservis par les opérateurs télécoms traditionnels.
Pour les dix ans de Tizeti, Kendall Ananyi, aux commandes de la start-up nigériane fondée en 2012, a sorti le grand jeu : entre prévisions de croissance, projets d’expansion et entrée en Bourse, cet ancien membre de l’incubateur californien Y Combinator affiche fièrement la couleur.
Si Tizeti espère ouvrir une brèche au Togo – où l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) appelle les acteurs opérateurs mobile et fixe à « améliorer la qualité des services et baisser les prix » –, des concurrents de taille pourraient freiner les ardeurs de la start-up nigériane en Côte d’Ivoire. Orange, MTN et Moov contrôlent les services de l’internet mobile avec respectivement 44,1 %, 35,7 % et 20,2 % de parts de marché au premier trimestre 2022.
Selon les données de l’Autorité ivoirienne de régulation des télécommunications (ARTCI), l’opérateur français domine également, et largement, le marché du fixe à hauteur de 97,6 %, suivi par le FAI français GVA 1,5 % et le marocain Moov 0,3 %.