
En visite à la prison centrale de Libreville, l’UNICEF a recueilli les témoignages touchants de jeunes détenus, animés par une même volonté : se racheter, reprendre leurs études et reconstruire leur avenir. L’organisation salue les efforts du Gabon en faveur des droits de l’enfant en milieu carcéral.
Un espoir partagé par les jeunes détenus
Lors d’une visite récente à la prison centrale de Libreville, l’UNICEF Gabon a rencontré des jeunes détenus partageant un même rêve : se reconstruire, reprendre le chemin de l’école et retrouver leur place dans la société. Une aspiration qui a profondément touché l’équipe de l’organisation, venue à leur rencontre ce mardi 8 juillet. Ces témoignages poignants soulignent une volonté commune de tourner la page et de redonner un sens à leur avenir.
Une visite marquante menée par l’UNICEF
La délégation, conduite par la représentante résidente de l’UNICEF Gabon, le Dr Marie-Reine Chirezi Fabry, s’est rendue dans les quartiers réservés aux jeunes, filles et garçons. Cette visite fait suite à une réunion tenue le 27 juin avec le ministre de la Justice, centrée sur la protection judiciaire de l’enfance au Gabon. Sur place, les échanges avec les jeunes détenus ont été qualifiés d’« émouvants et enrichissants », mettant en lumière un profond désir de réinsertion.
L’accès à l’éducation salué comme un progrès majeur
Les adolescents rencontrés ont exprimé leur volonté de se racheter, de regagner l’estime de leurs proches et d’accéder à l’éducation. L’UNICEF s’est félicitée des efforts déployés par l’administration pénitentiaire pour améliorer leurs conditions de détention. L’agence évoque des « progrès impressionnants », notamment en matière d’accès à l’éducation, ce qui témoigne selon elle d’un respect croissant des droits de l’enfant même en milieu carcéral.
Un partenariat solide pour la justice des mineurs
Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un partenariat plus large entre l’UNICEF et le ministère de la Justice, articulé autour de plusieurs priorités. Parmi celles-ci figurent le respect du Code de l’Enfant, la spécialisation des magistrats via des formations aux droits internationaux de l’enfant, ainsi que la limitation de la détention préventive à trois mois pour les mineurs. L’UNICEF a exprimé sa gratitude envers le Garde des Sceaux pour avoir autorisé cette visite, tout en réaffirmant son engagement à soutenir le Gabon dans la protection de tous les enfants, y compris ceux en conflit avec la loi.