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5 petits commerces rentables, mais négligés par les Gabonais - Esprit Entrepreneur

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5 petits commerces rentables mais négligés par les Gabonais

A tort ou à raison, le gabonais a été taxé d’être obnubilé par la fonction publique et tout naturellement le titre de « fonctionnaire ». Victime de son environnement, le Gabonais en général se refuse d’exercer des métiers loin du bureau car pour lui ces derniers sont de « petites activités ». Ce qu’il ne semble pas cerner, c’est que ces commerces sont générateurs de revenus et pas des miettes. Ci-dessous, ces « petits commerces rentables ».

Ils génèrent souvent des entrées financières conséquentes pourtant ces métiers restent toujours considérés comme des « petits métiers ». Une aubaine pour nos confrères africains qui en sont devenus les figures de proue. Pour preuve certaines activités sont identifiées par la nationalité de ces commerçants. C’est le cas des « maliens». C’est ainsi qu’on appelle trivialement les « épiciers détenteurs de boutiques généralistes ». Il s’agit de la première activité considérée comme petit commerce.

À cela, s’ajoute le métier de tailleurs. Ce sont des commerçants qui s’appuyant sur leur savoir-faire avec le pagne et autres textiles, arrivent à réduire, modifier et concevoir des tenues pour le bien des populations qui en nécessitent surtout lors des mariages et autres cérémonies. Malheureusement encore, ce domaine d’activité est dominé par les ivoiriens et burkinabés. En gros, des ressortissants ouest-africains qui ont vite compris le besoin de ces populations.

Autre activité rentable mais peu valorisante pour nos chers compatriotes, le « taximan ». Quand ce ne sont pas des béninois qui nous transportent, ce sont des camerounais. Pas très chaleureux, du fait du monopole qu’ils ont pu acquérir, ces commerçants sont tout de même au taquet des 5 heures pour pallier l’absence de transports en communs jadis gratuits. Par jour, nous révélera un transporteur, « taximan récolte pas moins de 30.000 FCFA », a déclaré Alphonse, un camerounais arrivé il y a deux ans à Libreville .

Que dire de mont-bouet ? Un véritable marché sous l’emprise des nigérians. Ils en sont nombreux et fixent les prix pratiqués dans la friperie. D’ailleurs les humoristes les imitent très bien en illustrant leur méthode de marketing tout de même abrupte. « On a cassé les prix, venez buy vos habits comme à Lagos », peut-on les entendre parodier dans leurs sketchs. Toutefois, cette activité désormais prisée par les étudiants qui cherchent à se faire une santé financière est quasiment la propriété des « Niga ».

Une des activités les moins pratiquées mais très rentables, il s’agit de la religion vue sous l’angle économique. Au Gabon, où la chretienneté connaît un essor probant, les Congolais sont les leaders de ce secteur. Qui peut nier l’excellence du traitement qui est réservé aux « Hommes de Dieu »? Salaires, logements, dons rien n’est refusé à ceux censés être les courroies de transmission de l’évangile sacrée. Pendant ce temps, les Gabonais attendent tel un messie, les concours administratifs et professionnels organisés par l’État.

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