En 2021, Starlink a entamé des négociations avec les autorités de certains pays africains afin d’obtenir les autorisations nécessaires pour y fournir ses services de connectivité par satellite. Actuellement, la société a déjà obtenu des licences au Mozambique, au Nigeria et au Malawi.
La société Starlink du milliardaire Elon Musk devrait lancer ses services d’Internet par satellite dans 23 pays africains en 2023. L’entreprise a élaboré un calendrier de lancement en fonction du temps qu’il lui faut pour obtenir les autorisations réglementaires nécessaires dans les pays concernés.
Il s’agit du Maroc, de la Mauritanie, du Sénégal, de l’eSwatini, du Mozambique, du Zimbabwe, de l’île Maurice, de l’Angola, de la Zambie, du Malawi, de la Tanzanie, de la République démocratique du Congo (RDC), du Congo, du Kenya, du Rwanda, du Burundi, du Somaliland, du Bénin, du Togo, de la Gambie, du Nigeria, du Sahara occidental et des Seychelles. Selon le calendrier établi, 14 autres pays devraient recevoir les services de la société américaine en 2024.
Cependant, la société n’a pas encore fixé de date de lancement pour 17 pays du continent.
Starlink poursuit ainsi sa stratégie d’expansion africaine dans le cadre de l’ambition de sa société mère SpaceX d’apporter le haut débit partout sur la planète, y compris les zones les plus reculées et enclavées, donc difficiles d’accès pour les opérateurs mobiles.
Avec environ 60 % de la population du continent africain privée d’accès à Internet, la société y voit des opportunités commerciales à explorer dans un contexte marqué par l’accélération de la demande en connectivité à haut débit sur le continent depuis 2020, en raison de la pandémie de Covid-19.