C’est la conclusion inquiétante et alarmante établie par le géant de la technologie IBM. En effet, la prévision menée par une équipe de scientifiques qualifiés révèle que d’ici à 2023 pas moins de 120 millions de travailleurs du monde entier vont être remplacés par des robots à cause des avancées de l’intelligence artificielle.
À l’heure où les technologies semblent plus rapides que l’évolution des mentalités, plusieurs salariés, fonctionnaires et entrepreneurs gagneraient à se parer pour affronter les changements profonds qui vont intervenir dans le secteur de l’emploi. D’ailleurs, l’étude menée par IBM montre que dans 3 ans 120 millions de travailleurs vont être substitués par les logiciels et autres robots.
Cette dernière qui porte sur l’ensemble de l’état du marché du travail et pas seulement sa robotisation, affirme que les employeurs font face à une « pénurie de compétences ». Faute à des formations inadaptées aux besoins du marché de l’emploi. Ainsi donc, les « savoirs comportementaux » seront à rude épreuve face aux savoirs techniques. Un bras de fer va coûter cher aux humains puisqu’ils sont susceptibles de se fatiguer contrairement aux machines.
Aussi, IBM persiste en relayant que les déficits de compétences prennent plus de temps à être comblés aujourd’hui qu’ils ne l’étaient en 2014. Les travailleurs prennent ainsi, en moyenne, 36 jours à être formés contre trois jours il y a quatre ans. Depuis 2016, les savoirs techniques sont ainsi moins recherchés, au profit des « soft skills », c’est-à-dire les « savoirs comportementaux », comme la créativité, la capacité à travailler en équipe, l’empathie ou la communication.
S’ils sont indispensables à l’épanouissement de l’employé moderne, ces compétences personnelles restent par ailleurs difficiles à acquérir. Du fait, qu’elles prennent « plus de temps » à être développées, note IBM, que les compétences techniques. L’étude conclut à cet effet que les avancées dans le domaine de l’intelligence artificielle devraient détruire 120 millions d’emplois dans les prochaine années, mais aussi en créer.