Le ministre de l’Agriculture, s’est entretenu avec des responsables de Shared-X, sur les nouvelles opportunités permettant de booster l’agriculture du Gabon.
Charles MVE ELLAH le ministre gabonais de l’agriculture a reçu en audience le 5 septembre à Libreville, le bureau exécutif de la multinationale américaine Shared-x. Ils ont échangé sur l’organisation du secteur agricole grâce à l’introduction des nouvelles techniques et technologies. Ainsi, la firme américaine pourrait apporter son expertise en tant qu’entreprise d’agriculture de biotechnologie axée sur « l’impact des petits exploitants ».
« Le modèle d’agriculture d’impact signifie l’autonomisation des petits exploitants agricoles et de leurs communautés par l’accès à des marchés spécialisés et à des technologies modernes. Le modèle exige un engagement à cultiver aux côtés des petits exploitants afin de montrer l’exemple et de démontrer l’augmentation des rendements et le contrôle de la qualité. Les petits exploitants sélectionnés, qui adhèrent aux méthodologies de l’Impact Farming et aux programmes de durabilité environnementale, se rendent ensuite ensemble sur les marchés et obtiennent des prix supérieurs », explique Shared-X.
Notons que, l’une des plus grosses expériences de cette multinationale ces dernières années a été réalisée en République Dominicaine, où elle a lancé la production et l’exportation d’ananas pour un investissement de plus de 10 millions de dollars.
Selon le Plan d’accélération de la transformation (PAT) initié par le gouvernement en 2020, le Gabon a l’ambition d’accroître la part de l’agriculture dans le produit intérieur brut (PIB). Car, jusqu’ici, l’agriculture représente moins de 10 % du PIB. En misant sur le développement agricole, le pays veut atteindre la souveraineté alimentaire et réduire de moitié sa facture d’importations alimentaire qui s’élève annuellement à 550 milliards FCFA.