Malgré ses belles perspectives, les débuts de la ZLECAf avancent lentement. Les initiatives se multiplient du côté des responsables et de leurs partenaires, en vue de la rendre opérationnelle le plus tôt possible.
Les responsables de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et du Centre du commerce international (International Trade Centre, ITC) ont convenu d’un accord, en vue de booster l’entrepreneuriat sur le continent africain. L’annonce a été faite par la ZLECAf le mardi 17 mai, sur twitter.
Ce partenariat entre les deux institutions vise à « appuyer le processus global d’intégration régionale en Afrique » dans le cadre de la mise en œuvre de la ZLECAf. Selon la note d’information de l’institution panafricaine, cet accord va permettre de « renforcer la compétitivité des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) ainsi que des femmes et des jeunes entrepreneurs, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités offertes par le marché unique et ainsi accroître leur participation aux chaînes de valeur régionales/continentales ».
Depuis son lancement en janvier 2021, la ZLECAf peine à être pleinement opérationnelle. Même si la grande majorité des pays africains y ont adhéré officiellement, une dizaine d’autres traînent encore les pas.
De gros partenaires internationaux, tels que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Chine, ont manifesté leur intérêt pour la zone commerciale. Plusieurs institutions internationales et partenaires commerciaux y ont également déjà investi des financements en vue d’accélérer son opérationnalisation.
Lorsque sa mise en œuvre sera effective, la ZLECAf permettra la suppression des droits de douane sur 97% des lignes tarifaires sur une période de 13 ans. Cette zone commerciale qui sera le plus grand espace de libre-échange au monde constituera un marché potentiel de 1,3 milliard de personnes et un PIB cumulé de 3400 milliards de dollars.